Site ‘’ Saint GENIES – Domaine de PELVEZY’’
du 2 au 9 septembre 2023
Samedi 2 septembre : du Morbihan à Saint-Genies
C’est le départ de notre voyage au pays des 1001 châteaux. Gaétan notre chauffeur pour la semaine prend en charge les premières personnes venant du secteur de Lorient, du Finistère et des Côtes d’Armor au départ de Lanester dès 7h du matin. Un détour par Auray pour récupérer trois personnes et après le dernier point de ramassage, à Vannes pour le secteur de Vannes et l’Île et Vilaine le groupe est alors au complet. Après quelques explications sur le fonctionnement des sièges et les consignes de sécurité par Gaétan nous voilà partis à 8h15 pour quelques heures de route. Nous atteignons Lussac les Châteaux vers 13h pour le déjeuner. Le repas fini nous reprenons la route pour une arrivée à 17h30 au centre de vacances ULVF « le domaine de Pelvezy » à Saint Geniès. Nous sommes accueillis par l’équipe d’animation pour la distribution des clés de nos gites et la prise en charge de nos bagages livrés devant nos portes respectives. Un grand confort que nous apprécions tous après la journée de voyage. Chacun découvre ses appartements pour la semaine et nous nous retrouvons pour le dîner dans les salles à manger du Château.
Dimanche 3 septembre : Domaine de Pelvezy – Temps libre (repos du chauffeur)
Après une nuit de repos nous avons rendez-vous à 10h pour la présentation du site et le programme de notre semaine. Nous faisons la connaissance de Christophe, notre animateur, qui nous accompagnera toute la semaine. La salle d’animation se situe devant le château. Au départ c’était un château fort dont il reste le magnifique donjon daté de 1210. Il a connu durant la guerre de cent ans diverses fortunes : une occupation tantôt française, tantôt anglaise. Finalement racheté par le marquis de MONTMEGE, secrétaire d’état sous Louis XIV, il est remis en état et reconstruit tel que nous le voyons aujourd’hui. Son portrait est en place sur la belle cheminée qui orne notre salle à manger pour la semaine. Ce château est la propriété des industries gazières et a été durant plusieurs décennies le centre de vacances des employés d’EDF-GDF. Le site est confié maintenant à l’association ULVF – Union Loisirs Vacances Famille – chargée de le gérer en optimisant l’occupation des lieux toute l’année. Nous faisons un tour du domaine avec Christophe qui nous parle de la faune des forêts entourant nos gites, biches, chevreuils, blaireaux… tout en allant au point de départ du parcours de santé. Puis nous passons sur le ruisseau « la Beune » pour visiter la petite chapelle du château. A l’intérieur une exposition de photos et une charpente nous font découvrir les impressionnants toits de lauze. Un apéritif à la liqueur de noix accompagné de gourmandises, conclut cette première matinée. Cette journée étant le jour du repos de notre chauffeur une conférence sur le vin de Monbazillac est au programme. Mais les fortes chaleurs ayant avancé les vendanges, le viticulteur occupé dans sa propriété, ne peut assurer la présentation. Alors certains décident d’une randonnée accompagnée par Emilie. D’autres choisissent de marcher seuls sur les sentiers, ou profiter de la piscine, ou se reposer.
Lundi 4 septembre : Rocamadour – Gouffre de Padirac
Nous partons pour la journée avec le matin la visite de Rocamadour et l’après-midi le gouffre de Padirac. Chemin faisant Christophe nous présente le Périgord et ses couleurs : le Périgord blanc avec ses plateaux calcaire autour de Périgueux, le Périgord vert pour la verdure en limite de Charente, le Périgord noir pour sa végétation de chênes très sombres autour de Sarlat, et le Périgord pourpre pour les vignes en automne, le pays du bergerac. La route est bordée de champs de mais pour l’alimentation des canards et des oies. Nous quittons la vallée de la Borrèze pour passer une frontière à Souillac. C’est la ville aux 7 viaducs. En patois Souillac veut dire boue, de nombreux sangliers y contribuaient. Nous voici dans la vallée de la Dordogne, une rivière poissonneuse réputée pour le brochet et le silure. La route de la noix bordée de noyers, nous emmène dans la vallée de la Ouysse, dans le plateau du Quercy. Au passage le château de Belcastel domine sur son éperon rocheux. Et bien sûr des troupeaux de chèvres nous font penser au fromage « le rocamadour », notre destination. Ce village en bord de falaise est connu pour le culte de La Vierge Noire. Avant d’accéder aux ascenseurs pour accéder au sanctuaire, Mélissa notre guide nous parle des 126 miracles de la Vierge Noire : lors d’un combat un chevalier ayant perdu 4 dents les voit repousser. En remerciement il fait l’offrande de 4 dents en or. Henri de Plantagenet y est venu 2 fois en 1170 et a guéri miraculeusement. Les pèlerins affluent et la population atteint 8000 habitants. L’origine du nom Rocamadour serait soit un gros rocher, soit le rocher de Saint Amadour, un corps découvert intact en 1166. Le rempart du 12ème siècle a été restauré au 19ème siècle. Le sanctuaire comprend 7 chapelles : Saint Michel la chapelle troglodytique, la chapelle miraculeuse Notre Dame, la basilique St Sauveur avec son magnifique orgue en forme de bateau, construite sur la crypte de St Amadour, La chapelle Sainte Anne, Saint Blaise, Saint Jean, Saint Jean-Baptiste, et Saint Louis dédié au rugby. Dans cette dernière nous y voyons dans la vitrine le maillot du RCV de Vannes ! Dans la chapelle Notre Dame nous pouvons admirer la vierge noire en bois de noyer qui était autrefois recouverte de plaques d’argent. Elle guérissait les maladies, délivrait les prisonniers, protégeait les soldats et les marins, ce qui explique les exvotos de bateaux suspendus et les fers de prisonniers. Mélissa nous fait remarquer une petite cloche au plafond qui a la réputation de sonner toute seule à certaines dates de naufrage de bateaux. En face de la fresque en lapis lazuli très bien conservée « des trois morts et des trois vifs » est fichée dans le surplomb du rocher, une épée. Selon la légende ce serait l’épée du chevalier Roland « Durandal » qui aurait franchi miraculeusement plusieurs centaines de kilomètres pour venir se planter dans le rocher de Rocamadour. Nous profitons ensuite d’un temps libre pour flâner dans les ruelles ou pour certains faire Le Chemin de Croix.
Le gouffre de Padirac nous attend après le déjeuner. Un puit d’entrée de 75m nous invite à passer du monde extérieur au monde souterrain. L’accès se fait soit par les ascenseurs, soit par les escaliers pour les plus courageux. La température avoisine les 13°. Une fois descendu à 103m, la visite en barque nous permet de circuler entre les salles au sein des fissures verticales avec les formations de magnifiques cascades. C’est une promenade devant le spectacle de l’érosion du monde souterrain. Puis la visite se continue à pied et nous nous émerveillons devant le décor spectaculaire des sculptures, la couleur du lac de la Pluie, une succession de salles voûtées. Après toutes ces émotions c’est le retour à la surface où une température bien différente nous attend. C’est la fin de la journée, le retour au domaine avec en soirée le karaoké. Point de chanteur dans le groupe nous n’y avons pas brillé par notre participation.
Mardi 5 septembre : La Roque-Gageac – Sarlat
Nous nous rendons à La Roque-Gageac pour une sortie en gabare. Cette cité troglodytique surplombant la rivière Dordogne est un village de charme du Périgord noir. Les gabares Norbert nous attendent pour une promenade de 50 mn. Tom notre guide, nous parle de la Dordogne. Elle prend sa source au puy du Sancy et fait 475km de long. Son niveau varie tout au long de l’année pour avoir une moyenne basse en été. Son nom est d’origine celte qui signifiait eau rapide. Les gabares sont le moyen idéal pour y naviguer avec leur fond plat et un petit tirant d’eau. Aujourd’hui ce sont uniquement des bateaux de plaisance. Au moyen-âge c’étaient des bateaux de commerce en bois de châtaignier qui transportaient à l’aller vers Libourne, du bois, des châtaignes, du vin, des noix et du fromage de chèvre. Au retour qui se faisait à contrecourant, elles ramenaient du café, des épices, du sucre, du sel, des tissus (coton soie, chanvre). Il fallait donc utiliser le vent, les marées et faire appel à des tireurs jusqu’à la fin du XIX siècle. Les hommes, les femmes et les enfants tiraient en moyenne 20 km par jour, avec des passages dangereux devant la falaise de Pandeuil. Le courant et le vent causaient des accidents et l’on peut toujours observer les traces des anciennes cordes sur la falaise, qui permettaient de s’accrocher. La concurrence du train et le phylloxéra mettent fin à ce commerce navigable. En protestation les gabariers font sauter les voies de chemin de fer et se résignant se font embaucher pour les réparer. Aujourd’hui La Dordogne grâce à la qualité de ses eaux, est classée zone de biosphère. Très poissonneuse l’on y trouve principalement la perche, le brochet, la carpe, la tranche et des espèces migratoires comme le saumon, la truite de mer et l’anguille. Elle abrite également beaucoup d’oiseaux : héron, aigrette, cormoran, martin pêcheur, faucon, buse, milan noir et hibou grand-duc. Nous retrouvons la terre ferme pour un temps libre. Certains flânent dans le village et Christophe nous propose de découvrir un petit sentier sur les hauteurs du village. Au rez de chaussée du manoir de Jean Tarde sous un passage voûté, passe le chemin que nous allons emprunter pour cheminer au milieu d’une belle végétation exotique. Un petit arrêt à l’église Saint Donat, son intérieur très simple et son toit de lauze, et nous redescendons vers les bords de la Dordogne. Christophe nous indique l’hôtel de la belle étoile qui permit à Joséphine BAKER de nourrir ses réfugiés au château, pendant la guerre. Le déjeuner nous attend dans une ferme auberge où nous avons le plaisir de déguster un repas typique fort copieux : le tourin, la tarte aux asperges, le rôti de porc confit avec ses pommes de terre sarladaises et la tarte aux noix.
Après cela nous partons pour la visite de Sarlat, la ville incontournable en Périgord Noir. Elle offre aujourd’hui 11hectares de secteur préservé grâce à la loi de la protection du patrimoine d’André MALRAUX en 1962. Estelle notre guide nous déroule un circuit qui débute par la cour des fontaines, la plus vieille trace d’implantation de Sarlat par son abbaye dès le 9ème siècle. C’était un lieu de pèlerinage avec une forte activité et déjà peuplé de 5000 habitants. Ce fut une abbaye jusqu’en 1317, puis une cathédrale reconstruite fin 15ème début 16ème siècle. Ensuite nous passons devant la chapelle des pénitents bleus du 12ème siècle avec son cloître adossé à la cathédrale. Puis des maisons à pan de bois et toit de lauze sont adossées à la cathédrale dans la cour des chanoines. Et voici la cathédrale de style roman typique avec une entrée porche qui se situe à côté du palais épiscopal des 15ème et 16ème siècle. Nous continuons le tour de la cathédrale pour découvrir la lanterne des morts en forme d’obus de 1570. Les niches, « des enfeus », dans le mur extérieur abritent des tombeaux réservés aux nobles. Le magnifique hôtel de Jean De VIENNE, intendant du roi Henri IV nous attend place Lucien MALEVILLE. Et nous nous dirigeons vers l’église Sainte Marie du 13ème siècle. Aujourd’hui désacralisée, elle abrite le marché couvert. Restaurée en 2013, l’architecte Jean NOUVEL lui a imaginé d’immenses portes pivotantes afin de permettre l’accès des marchandises pour le marché. Nous terminons la visite par la célèbre place du marché aux oies, bordée de très beaux hôtels particuliers et de la fontaine Sainte-Marie qui alimente la ville en eau. Et nous profitons d’un temps libre pour flâner, se rafraichir avec une boisson fraîche et faire du shopping dans les petites rues, avant de rentrer après cette journée riche de découvertes. Un quizz sur le domaine de Pelvezy et le Périgord clôture cette journée.
Mercredi 6 septembre : Marché de Sarlat – Grotte de ROUFFIGNAC
Ce matin nous disposons d’une matinée libre afin de profiter du marché de Sarlat que nous avons découvert la veille. Nous sommes accompagnés par Abdel qui chemin faisant nous parle du personnage de GLINGLIN qui anime les rues de Sarlat, déguisé en gendarme les jours de marché. Ce monsieur un peu différent fait rire les enfants et verbalise à tour de bras les passants. Mais nous n’aurons pas la chance de le voir car GLIGLIN serait souffrant. Chacun et chacune découvrent les divers marchands de spécialités dans les rues. Les portes monumentales du marché couvert sont ouvertes et nous plongeons dans un univers de gourmandise avec les producteurs locaux. Un petit groupe, les plus anciens, préfère se reposer au frais en prenant une consommation en attendant le retour au domaine pour le déjeuner. Christophe nous retrouve l’après-midi pour la visite de la grotte de ROUFFIGNAC. C’est à nouveau un voyage en petit train cette fois dans le monde souterrain à une température d’environ 10° qui permet la conservation de ses œuvres. C’est une des plus vastes cavernes préhistoriques connues. D’abord occupée par les ours dont les traces sont toujours visibles, elle fut décorée par les artistes préhistoriques qui dessinèrent et gravèrent des mammouths, des bisons, des chevaux, des bouquetins et rhinocéros laineux. Pourquoi ces artistes sont-ils allés si profondément sous terre pour dessiner ces silhouettes remarquables par leur précision. Cela reste une énigme que nous ne résoudrons pas, mais qui interroge. Pendant le trajet du retour Christophe nous raconte la légende de la truffe : un bûcheron a du mal à faire vivre sa famille et à joindre les deux bouts. Un soir une dame lui demande le gîte et le couvert. Bien volontiers il partage avec elle ce dont il dispose. Au matin la dame se transforme en fée et lui donne des graines en lui précisant qu’il deviendra riche. Il plante les graines qui deviennent des truffes et devient riche. Il fait vivre sa famille et le village. Les années passent et il meurt. Une vieille dame vient voir ses enfants et demande le gîte et le couvert. Les enfants refusent. Elle se transforme en fée et déclare qu’elle reprend tout ce qu’elle a donné. De plus elle transforme les enfants en sangliers. C’est pourquoi les sangliers trouvent aujourd’hui les truffes. Après le dîner une soirée dansante nous permet de dépenser un peu les calories de nos repas gourmands ! Il faut noter que les danseurs de l’ANR sont les derniers à quitter la piste de danse et clôturent ainsi la soirée.
Jeudi 7 septembre : Saint-Léon sur Vézère – Martel
La destination du jour est le pittoresque village de Saint-Léon sur Vézère. Accompagnés par Abdel nous y arrivons par la célèbre départementale 66 ! La petite chapelle aux miracles bâtie au 16ème siècle à l’entrée du village a une histoire particulière avec devant elle des tombeaux appelés enfeus. Un chevalier parti combattre pour Dieu, trouve à son retour sa famille, femme et enfants, décédée. De colère il tire une flèche vers le ciel et celle-ci revient vers lui le tuant. Les enfeus seraient leurs corps. Nous empruntons la ruelle du Valat, avec une vue sur le pont de style Eiffel construit en 1885-1887. Il a remplacé le bac sur la Vézère. Sur une petite place nous faisons un arrêt devant la stèle de Jacques DELMAS, nom de résistant CHABAN. Nous continuons la promenade le long de la Vézère pour arriver à l’église construite sur les vestiges d’une villa gallo-romaine au 11ème – 12ème siècle. De style roman, bâtie en pierre calcaire avec son toit de lauze, elle est dédiée à Saint Léonce. Nous déambulons dans les petites rues « les courédous » et placettes. A l’une des entrées du village le donjon-manoir et jardin de La SALLE datant du 14ème et 15ème siècle surmonté d’un magnifique toit de lauze, comporte un logis et un gros donjon carré avec des mâchicoulis. Les courédous aux noms évocateurs invitent à la promenade : Saint Léonce, courédou des mirandes, du pêcheur, du tailleur, des glycines, des saveurs. Le bourg s’est développé au 19ème avec l’essor de la batellerie et son port de commerce sur la Vézère. La maison de la Marine aujourd’hui la mairie, et l’école en sont les témoins. Au rez de chaussée étaient entreposées les marchandises et à l’étage, se tenait la société des canaux qui contrôlait la navigation. L’ambiance de ce petit village charmant est calme et reposante.
Après le déjeuner nous partons pour Martel, une cité marchande du 12ème siècle spécialisée dans le commerce de la truffe, dite « la ville aux 7 tours » ; deux sont religieuses et cinq sont privées. Nous allons voyager dans « le Trouffadou » un train diésel, pour un voyage dans le temps en corniche sur la vallée de la Dordogne. C’était autrefois la ligne de l’autorail Aurillac-Bordeaux. Le tronçon que nous empruntons aujourd’hui de Martel à Saint-Denis près Martel, a nécessité trois années de travaux pour 7 km de long avec 5 tunnels et 1 viaduc. Le long des voies nous voyons une petite maison des gardes voies visant à empêcher le sabotage par les gabariers en 1881, le train entrant en concurrence avec le transport des marchandises en gabares. Nous faisons une première halte au tunnel de Mirandol creusé en 1886. Nous passons devant « le perré » un impressionnant mur de remblai et de soutien à la sortie du 4ème tunnel. La halte des Courtils surplombe le village des Courtils avec à l’horizon, les contreforts du Massif central. Cette ligne avec son train d’époque a été acquise par une association, l’association chemin de fer touristique du haut Quercy. Grâce à ses passionnés qui entretiennent et réparent le matériel roulant et les voies, nous pouvons apprécier le confort des trains d’autrefois ! Un musée et une magnifique gare-voyageurs complètent le site. Notre après-midi se termine sur le chemin du retour par la visite de Saint Geniès, sa chapelle du Cheylard aux murs peints, sa belle église et son château. Le soir les animateurs nous offre leur spectacle, concocté pour notre plaisir.
Vendredi 8 septembre : château des Milandes – Domme
Au programme de ce dernier jour nous visitons le château des Milandes, une plongée dans la vie de Joséphine BAKER. Cet élégant château fût construit à la fin du 15ème siècle par la grande famille De Caumont, sur ses terres. Il reste la demeure de cette famille jusqu’à la révolution. Il est peu entretenu et laissé à l’abandon par les propriétaires. Charles Auguste CLAVERIE achète la demeure en 1900 et le restaure. Le jardin est créé en 1908, un jardin à la « française » entouré d’un parc à l’anglaise. Joséphine Baker achète le château en 1947 et en fit un refuge pour sa « tribu arc-en-ciel », les douze enfants qu’elle adopta avec son mari Jo BOUILLON. Ils avaient le même idéal de fonder un « village du monde, Capitale de la Fraternité universelle ». La visite de l’univers de Joséphine à l’aide d’un audio-guide nous permet de découvrir sa vie d’artiste et de résistante, ses combats contre le racisme. Les intérieurs entièrement meublés retracent son destin hors du commun. Un spectacle de rapaces conclut une matinée encore riche en découvertes. Après le déjeuner nous partons pour Domme, une cité médiévale du 13ème siècle, la seule bastide du Périgord noir. Un petit train « le Domme express » nous conduit au cœur de la cité et nous sommes accompagnés par Lise, notre guide pour l’après-midi. Nous passons par l’imposante porte des Tours qui abritait le corps des gardes de la cité. Trois portes étaient percées dans les remparts pour gérer les entrées et sorties afin de protéger la population : la porte des tours, la porte Del Bos et la porte de la Combe, pour l’accès à l’eau potable. Erigée en bastide en 1281 par Philippe III le Hardi dans un souci défensif, elle domine la rivière Dordogne offrant une vue magnifique du haut de son promontoire rocheux. Les maisons de pierres blondes, les toits de lauze et de tuiles forment un bel ensemble. La place de la halle du 17ème siècle était le cœur de Domme. La bastide était gérée par un gouverneur aidé de consuls, afin de récolter les impôts. Le beau bâtiment de la mairie est l’ancienne maison du gouverneur avec tours et encorbellements. Nous disposons d’un temps libre pour flâner, visiter l’église abbatiale avec son mur clocher. Christophe conseille aux gourmands de déguster une glace chez l’excellent glacier connu pour sa variété de parfums. Nous reprenons le petit train pour terminer sans fatigue la visite en passant par la rue Marguerite MAZE, la rue de la monnaie, la place de la rode où se tenait la roue pour supplicier les condamnés. Cette jolie visite sous un soleil radieux clôture l’après-midi en attendant le soir la diffusion attendue du match de rugby sur grand écran.
Samedi 9 septembre : de Saint-Genies au Morbihan
Nous prenons notre dernier petit déjeuner sous le regard du marquis de MONTMEGE et c’est le départ à 8h du matin. Nous quittons cette belle région, le triangle d’or du Périgord noir formé par la vallée de la Dordogne, de la Vézère et de la Beune. Nous gardons en mémoire les silhouettes des châteaux que nous avons souvent contemplées lors de nos excursions : le château de Beynac, de Castelnaud, de Commarques et de Fénelon. Après l’au revoir de Christophe qui nous a accompagné durant la semaine, Gaétan nous ramène en Morbihan où nous arriverons en fin d’après-midi.